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Archives mensuelles : janvier 2018

«Veritatis Gaudium»: Les universités et facultés catholiques appelées à une révolution culturelle

Posté le 30/01/2018 Par ricwebmaster1

Le Pape François a promulgué ce lundi 29 janvier une nouvelle constitution apostolique. Intitulée Veritatis gaudium, la «joie de la vérité», elle concerne les universités et les facultés ecclésiastiques. Dans ce texte d’une soixantaine de pages, le Souverain pontife invite ces structures d’enseignement à s’adapter aux changements culturels contemporains, conforme à la transformation missionnaire d’une Église «en sortie».


C’est à une révolution culturelle qu’appelle le Pape François à travers ce texte. Jusqu’ici, les universités et facultés ecclésiastiques (comme les universités pontificales), chargées de former prêtres et théologiens étaient régies par la constitution Sapientia Christiana de 1979 de Jean-Paul II. Mais «à presque quarante ans de distance, une mise à jour de cette Constitution Apostolique est aujourd’hui nécessaire et urgente», note François.

Aujourd’hui, explique-t-il, il est temps de procéder «à la promotion, à tous les niveaux, d’une relance des études ecclésiastiques dans le contexte de la nouvelle étape de la mission de l’Église».

Dans le préambule de Veritatis gaudium, le Pape souligne longuement l’héritage de ses prédécesseurs Paul VI, Jean-Paul II ou Benoît XVI qui dans l’esprit du Concile Vatican II, ont pointé l’importance d’une révision des études ecclésiastiques, et l’adaptation d’un savoir et d’une formation aux nouvelles formes d’évangélisation. François rend ainsi hommage aux fruits qu’ont été les encycliques Populorum Progressio, Fides et Ratio ou Caritas in Veritate.

Dans la continuité apostolique, le Pape souligne que «le moment est venu où ce riche patrimoine d’approfondissements et d’orientations doit converger pour imprimer aux études ecclésiastiques ce renouvellement sage et courageux qui est demandé par la transformation missionnaire d’une Église «en sortie».

Pour François en effet, l’exigence prioritaire d’aujourd’hui est de se préparer «avec esprit» à une nouvelle étape de l’évangélisation, et dans cette perspective, le système d’études ecclésiastiques joue un rôle stratégique.

Une révolution culturelle courageuse

Les défis actuels sont immenses, poursuit François, «nous ne vivons pas seulement une époque de changements mais un véritable changement d’époque, marqué par une crise anthropologique  et  socio-environnementale  globale», explique-t-il, citant Laudato Si. Ainsi, le monde universitaire ecclésiastique est appelé à une révolution culturelle courageuse.

Dans cette constitution, le Pape dresse le constat qu’il y a «besoin d’une véritable herméneutique évangélique pour mieux comprendre la vie, le monde et les hommes». Au niveau universitaire, la philosophie et la théologie, permettent d’acquérir des convictions qui fortifient l’intelligence, note encore François, mais tout ceci n’est fécond que «si on le fait dans un esprit ouvert et à genoux».

Le Pape propose ainsi quatre critères pour ce renouvellement des études ecclésiastiques. Le premier est avant tout le kerygme, la «nouvelle et fascinante joyeuse annonce de l’Évangile de Jésus». C’est le mystère du salut dont l’Église est le signe au milieu des hommes. De cet élément vital dérive l’expérience de vivre une Église comme «mystique du nous» écrit le Saint-Père, c’est-à-dire qui sait reconnaitre Dieu en chaque être humain. D’où l’impératif d’écouter dans le cœur et de faire résonner dans l’esprit le cri des pauvres et de la terre, pour rendre concrète la «dimension sociale de l’évangélisation».

Dialogue et culture de la rencontre

Le second critère est celui du dialogue, dans tous les domaines: ce que l’Évangile et la doctrine de l’Église sont aujourd’hui appelés à promouvoir, c’est bien une authentique culture de la rencontre. François invite ici à une profonde réforme du système d’études ecclésiastiques, que ce soit dans l’organisation des disciplines et des enseignements, des outils didactiques.

Cette réforme est nécessaire pour mettre en œuvre une évangélisation «qui éclaire les nouvelles manières de se mettre en relation avec Dieu, avec les autres et avec l’environnement».

Troisième critère mis en avant par le Pape: l’interdisciplinarité, qui doit être exercée «avec sagesse et créativité à la lumière de la Révélation.» Cette interdisciplinarité est à comprendre non seulement comme une meilleure compréhension de plusieurs points de vue d’un objet d’étude, mais de manière plus forte comme «disposition et fermentation de tous les savoirs dans l’espace de Lumière et de Vie, offert par la Sagesse qui émane de la Révélation de Dieu.»

Enfin le dernier critère que propose le Saint-Père est la nécessité urgente de «faire réseau»entre les diverses institutions qui, partout dans le monde, cultivent et promeuvent les études ecclésiastiques. En citant de nouveau son encyclique Laudato Si, François rappelle cette interdépendance «qui nous oblige à penser à un monde unique, à un projet commun». Cette perspective , note-t-il, assigne une tâche exigeante à la théologie ainsi qu’aux autres disciplines prévues dans les études ecclésiastiques.

Si la théologie doit, sans aucun doute être enracinée et fondée sur la Sainte Écriture et dans la Tradition vivante, cela doit aussi accompagner simultanément les processus culturels et sociaux, précise François.

Créer de nouveaux centres de recherche

Les études ecclésiastiques ne peuvent pas se limiter à transmettre des connaissances ou des compétences, «mais elles doivent développer la tâche urgente d’élaborer des instruments intellectuels capables d’être proposés comme paradigmes d’action et de pensée, utiles à l’annonce dans un monde marqué par le pluralisme éthique et religieux», explique encore le Pape dans ce nouveau texte. François invite à une amélioration de la qualité de la recherche scientifique et plaide pour la création de nouveaux centres de recherche, des pôles d’excellence interdisciplinaires.

Dans cette Église en sortie que le Pape appelle de ses vœux, la formation pédagogique et universitaire a toute sa place, et doivent courir le risque de cette nouvelle mission «vers l’extérieur».

«La théologie et la culture d’inspiration chrétienne ont été à la hauteur de leur mission quand elles ont su vivre de façon risquée et avec fidélité sur les frontières», analyse le Pape qui évoque un grand défi culturel, spirituel et éducatif. Une période «stimulante et fascinante, marquée par l’engagement à une configuration renouvelée et clairvoyante des études ecclésiastiques» et dans laquelle la foi joyeuse et inébranlable en Jésus crucifié et ressuscité, centre et Seigneur de l’histoire, nous est la meilleure aide.

Olivier Bonnel – Cité du Vatican

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Homélie à Sainte-Marthe: il n’y a pas de vraie humilité sans humiliation

Posté le 29/01/2018 Par ricwebmaster1

L’humilité, ce n’est pas avancer avec la tête basse, ce prêt-à-porter, qui ne sauve pas. La voie, c’est celle de porter les humiliations comme le roi David, dont la figure était au centre de l’homélie du Pape à la Maison Sainte-Marthe.


«Il n’y a pas de vraie humilité sans humiliation.» Cette affirmation était au cœur de l’homélie du Pape François ce matin lors de la messe à la Maison Sainte-Marthe. Il a centré sa réflexion sur la figure du roi David, évoquée dans la Première Lecture.

Le roi David était aussi un pécheur

David est «un grand» : il avait vaincu le philistin, il avait «une âme noble» parce que par deux fois il aurait pu tuer Saul et il ne l’avait pas fait, mais il avait aussi «de gros péchés» : «celui de l’adultère et de l’assassinat d’Urie, le mari de Bethsabée». Et pourtant, a noté François, l’Église le vénère comme saint «parce qu’il s’est laissé transformer par le Seigneur, il s’est laissé pardonner», il s’est repenti, et parce qu’il a aussi eu «cette capacité pas si facile de reconnaître qu’il était pécheur».

David humilié

En particulier la Première Lecture est centrée sur l’humiliation de David : son fils Absalon «fait la révolution contre lui». À ce moment, David ne pense pas «à sa propre peau» mais à sauver le peuple, le Temple, l’Arche. Ce fut un geste «courageux», a souligné le Pape. Il pleurait, et fuyait en cheminant avec la tête couverte et les pieds déchaussés.

David se laisse insulter

Mais le grand David est humilié non seulement avec la défaite et la fuite, mais aussi avec l’insulte. Durant la fuite, un homme, Schimeï, l’insulte en lui disant que le Seigneur avait fait retomber sur lui tout le sang de la maison de Saul, en mettant le royaume dans le mains de son fils Absalon. «Voici ta ruine, parce que tu es un sanguinaire», affirme-t-il. David le laisse faire en lui disant : «C’est le Seigneur qui inspire de m’insulter, peut-être que cette insulte bouleversera le cœur du Seigneur et il me bénira.»

L’humilité feinte ne sauve pas

«David allait sur le Mont des Oliviers», est-il écrit. Ceci est une prophétie de Jésus qui monte sur le Calvaire pour donner la vie, tout en étant insulté, mis à l’écart, humilié.

«Parfois, nous pensons que l’humilité, c’est aller tranquillement, peut-être la tête baissée en regardant le pavé. Mais les porcs aussi cheminent la tête basse, ceci, ce n’est pas de l’humilité. Ceci, c’est une humilité feinte, qui ne sauve pas, et ne cultive pas le cœur. Il est bon que nous pensions à ceci : il n’y a pas de vraie humilité sans humiliation, et si tu n’es pas capable de tolérer, de porter sur les épaules une humiliation, tu n’es pas humble : tu fais semblant, mais tu ne l’es pas», a expliqué le Saint-Père.

La voie, c’est de porter les humiliations dans l’espérance

David charge sur ses épaules ses propres péchés : «David est saint, Jésus, avec la sainteté de Dieu, est saint», a dit le Pape, en ajoutant «David est pécheur, Jésus est pécheur, mais avec nos propres péchés. Mais tous les deux sont humiliés.»

«Il y a toujours la tentation de lutter contre celui qui nous calomnie, contre celui qui nous fait une humiliation, qui nous fait prendre honte», a expliqué François. Mais «ceci n’est pas la bonne voie. La bonne voie, c’est celle de Jésus, prophétisée par David : porter les humiliations. Peut-être que le Seigneur regardera ma peine et me rendra le bien en échange de la malédiction d’aujourd’hui. Porter les humiliations dans l’espérance.»

Il n’y a pas d’humilité sans humiliation

Mais François a averti que l’humilité, c’est n’est pas se justifier tout de suite face à l’offense, en cherchant à sembler bon : «Si tu ne sais pas vivre une humiliation, tu n’es pas humble», a-t-il averti. «Ceci est la règle d’or».

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Le Saint-Siège encourage l’Union africaine dans son combat contre la famine

Posté le 29/01/2018 Par ricwebmaster1

À Addis Abeba en Éthiopie s’est ouvert, dimanche 28 janvier, le 30ème sommet de l’Union africaine (UA) avec le soutien de la FAO. Par l’intermédiaire d’une lettre du cardinal Pietro Parolin, le Saint-Siège a réaffirmé son soutien à une croissance accélérée de l’agriculture pour une prospérité partagée et de meilleures conditions de vie sur le continent.


Dans une lettre adressée à Alpha Condé, président guinéen qui assure la présidence tournante de l’Assemblée de l’Union africaine (UA) avant de la céder au Rwanda, le Secrétaire d’Etat du Saint-Siège a déclaré être conscient que de nombreux facteurs déterminaient l’«engagement d’éradiquer la faim d’ici 2025».

Pour une prospérité partagée en Afrique

Cet engagement avait été pris en juin 2014, lors de l’adoption de la Déclaration de Malabo, par les membres de l’UA, en faveur d’une croissance et transformation accélérée de l’agriculture pour une prospérité partagée et de meilleures conditions de vie.

Cet objectif est néanmoins déterminé entre autres par le changement climatique et ses effets sur les activités agricoles, ainsi que par l’augmentation des conflits, déstabilisant de vastes zones du continent, a relevé le cardinal Parolin avant de s’interroger: «Nous devons nous demander quel rôle joue le manque de solidarité dans cette situation tragique dans laquelle des millions de vies sont en jeu».

La dignité humaine, cœur du partage des ressources

La situation de plus en plus difficile en Afrique exige une attention et une coopération renouvelées en faveur des peuples qui, pour diverses raisons, ne peuvent pas satisfaire leurs besoins humains fondamentaux. La dignité de toute personne humaine exige la détermination de tous, en particulier sur les principes de justice distributive et sur un partage stratégique des ressources. La situation est urgente: «Les affamés ne peuvent plus attendre et ne doivent pas se contenter d’une action inadéquate», a alerté le Secrétaire d’État.

Le retour à l’esprit de la Déclaration de Malabo

Dans un tel contexte, le Pape François encourage le retour à l’esprit de la Déclaration de Malabo, a précisé le cardinal Parolin.

Cette déclaration appelle tout particulièrement à une action renouvelée pour libérer les peuples africains de la menace de la faim par l’agriculture et la production alimentaire afin que tous, profite des abondantes ressources de la création; et ce, grâce à une coopération efficace entre les gouvernements africains et les organisations intergouvernementales ou non-gouvernementales.

Delphine Allaire – Cité du Vatican

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ASSEMBLEE PLENIERE DES EVÊQUES DU BENIN : COMMUNIQUE FINAL

Posté le 28/01/2018 Par ricwebmaster1

Du 24 au 26 Janvier 2018, la Conférence Episcopale du Bénin (CEB) s’est réunie à son siège à Cotonou, pour sa deuxième session ordinaire plénière, au titre de l’année pastorale 2017-2018. Elle rend grâce pour la célébration joyeuse du mystère de l’Incarnation de Jésus Christ, le Fils Unique du Père et exhorte tous les fidèles catholiques à en témoigner par leur vie.


Tout au long de leurs assises, les Evêques du Bénin ont examiné les rapports d’activités des différentes commissions épiscopales. Ils ont aussi abordé plusieurs questions d’intérêt majeur et ont accordé plusieurs audiences.

1-                 A l’orée de cette nouvelle année 2018, la Conférence Episcopale du Bénin voudrait formuler à l’endroit de tout le peuple béninois, ses vœux de paix, de prospérité et de foi en Dieu, notre salut. « Et ce jour-là, on dira : Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur… » (Is 25, 9)

2-                Les Evêques du Bénin ont appris avec tristesse, la nouvelle du grave accident de circulation survenu, le samedi 13 janvier 2018, à Wongagourou, un village situé dans la commune de Bembèrèkè et qui a occasionné des pertes en vies humaines et une cinquantaine de blessés graves. Tout en présentant leurs sincères condoléances aux familles et proches des victimes, ils exhortent tous les usagers de la route à la prudence et à la stricte observance du code de la route par respect pour leur propre vie et pour celle des autres.

3-              La Conférence Episcopale du Bénin suit avec attention l’évolution de la situation socio-politique en République Démocratique du Congo en proie à de vives tensions sociales qui génèrent déjà des morts et des blessés. Elle exprime toute sa proximité affective et spirituelle à l’Eglise catholique, au peuple congolais et prie Dieu de répandre sa paix sur cette Nation meurtrie par tant d’années d’instabilité politique.

4-             Les Evêques du Bénin ont aussi longuement réfléchi sur la situation socio-politique qui prévaut actuellement dans notre pays. Avec appréhension et inquiétude mais non sans espérance, ils notent la permanence de la morosité économique et surtout la montée d’une certaine tension sociale qui installe progressivement notre pays dans une crise aux conséquences et aux développements imprévisibles. Face à cette situation qui ne doit pas perdurer, les Evêques du Bénin invitent les fidèles catholiques et les hommes de bonne volonté à prier constamment Dieu, le Souverain Maître des peuples. « Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain ; si le Seigneur ne garde la ville, c’est en vain que veillent les gardes. » (Ps 126, 1) Ils souhaitent aussi :

  • que les débats de société soient menés avec sérénité dans une ambiance dépassionnée conformément à la tradition de paix que l’on connaît au peuple béninois ;
  • que les autorités à tous les niveaux renouent un dialogue vrai et sincère conformément à la parole donnée, avec les partenaires sociaux pour la mise en œuvre concertée des réformes nécessaires au développement de notre commune patrie ;
  • que tous les acteurs de la vie politique nationale réintègrent les principes du jeu démocratique et fassent du respect scrupuleux des décisions de la Cour Constitutionnelle, la base de leur action politique et citoyenne,  conformément à la Constitution du 11 décembre 1990;
  • que tous les fils et filles du Bénin fassent reculer le pouvoir de l’argent sur la vie politique nationale; en effet, cette pratique que nous avons dénoncée à maintes reprises et tout particulièrement lors des élections présidentielles de 2006 et 2016, mène à l’impasse et érige à petits coups, un système d’appauvrissement matériel, moral et  spirituel de notre société ;
  • qu’en toute situation, la sacralité de la vie et la dignité de la personne humaine soient reconnues et respectées par tous.

5-               Sur le plan ecclésial, les Evêques du Bénin encouragent vivement l’organisation du 23 au 25 Février 2018, du pèlerinage national pour les jeunes autour du thème : « Jeune, le Seigneur t’appelle. Empresse-toi, comme Marie, de dire « oui » ». Ledit pèlerinage s’inscrit dans le cadre de la préparation du prochain Synode des Evêques qui se tiendra à Rome, du 3 au 28 octobre 2018, sur le thème « Jeunesse, foi et discernement vocationnel. »

6-               La Conférence Episcopale du Bénin a reçu le couple Cyro Cyra SEKE venu présenter le Festival International des Familles (FESTIFA) qui se tiendra à Cotonou, les 4, 5 et 6 Mai 2018. Elle encourage les fidèles catholiques à participer à cet événement pour la redécouverte et la promotion des valeurs de la famille chrétienne catholique.

7-    Tout au long de leurs travaux, les Evêques du Bénin ont reçu en audience plusieurs personnalités. Mentionnons entre autres :

  • Père Julien Efoé-Pénoukou, Président de l’OCCG (Observatoire Chrétien Catholique de la Gouvernance) ;
  • Une délégation du Bureau National des Supérieurs Majeurs des Instituts religieux et des Sociétés de vie apostolique au Bénin ;
  • Une délégation de l’Alliance Biblique du Bénin ;
  • Monsieur Jean-Baptiste Mamah, Président de l’ONG  » Pax Alaafia. »

Aux termes de leurs travaux, les Evêques ont prié ensemble pour le Bénin afin que règnent toujours et partout la paix, la concorde et la tolérance réciproque entre ses fils et filles.

Que Dieu bénisse et protège le Bénin !

                            Cotonou, le 26 Janvier 2018

Mgr. Victor AGBANOU

Evêque de Lokossa

Président de la CEB

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Médias, vérité et éthique chrétienne, selon le cardinal Parolin

Posté le 28/01/2018 Par ricwebmaster1

À Lourdes pour les 22èmes Journées internationales Saint François de Sales, le cardinal Pietro Parolin a proposé une réflexion, nourrie des épîtres de Saint-Jean, sur l’interprétation chrétienne de la vérité appliquée au journalisme, lors de son homélie en la basilique de l’Immaculée Conception.

La vérité, c’est ce qui distingue l’information de la communication. D’emblée, le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, a fait valoir le caractère «complexe» et «fondamental» du métier de journaliste «pour toute société libre et pluraliste». Il s’est appuyé sur le discours marquant du Pape François au Conseil national de l’ordre des journalistes italiens: «Peu de professions ont autant d’influence sur la société que celle du journalisme. Le journaliste revêt un rôle de grande importance et, dans le même temps, de grande responsabilité. D’une certaine façon, vous écrivez “la première ébauche de l’histoire”, en construisant l’agenda des nouvelles et en introduisant les personnes à l’interprétation des événements», avait alors déclaré le Saint-Père en septembre 2016.

Éclairer la grande parabole qu’est le monde

Ainsi, le travail journalistique d’interprétation s’apparente à une mise en lumière des événements, que le cardinal Parolin formule en ces termes: «Notre monde est en quelque sorte une immense parabole qui nécessite des éclaircissements à divers niveaux de compétence et de quête authentique de la réalisation intégrale de l’être humain». 

En conséquence, «scruter le monde, observer l’actualité, l’interpréter et repérer les initiatives constructives», apparaît comme le devoir des journalistes, «surtout de ceux quitravaillent dans les médias catholiques», a relevé  le Secrétaire d’État.

Mesurer la vérité par la fidélité des comportements

«Aletheia» en grec ancien ou «emet» en hébreu -racine étymologique de l’acclamation liturgique «Amen»-, la définition de la vérité est  maintes fois posée et étudiée dans le Nouveau Testament.

À la lumière de l’Évangile et des épîtres de Saint-Jean, le cardinal Parolin a donc rappelé que ce concept intellectuel de vérité était bien plus qu’une notion et qu’une idée, mais bien «un comportement fidèle». «Si notre comportement n’est pas fidèle, nous sommes des menteurs, une sorte de “fake news”», a-t-il observé, ajoutant que ce chemin de la vérité s’empruntait nécessairement par «une reconnaissance de nos limites».

La vérité révélée est une vérité incarnée

De cette manière, la capacité du journaliste «à poser un regard sur le monde et à faire attention aux personnes» peut contribuer «à l’avancée du règne de Dieu», a souligné le Secrétaire d’État du Saint-Siège, rappelant un principe-clé de la foi chrétienne.

«La vérité, pour nous chrétiens, ce n’est pas d’abord et surtout un corpus de doctrines, c’est une personne: le Christ. On n’y accède pas en proclamant des slogans ou en appliquant des principes, mais en vivant en communion avec lui».

L’objectif du beau, du bien et du vrai 

Alors «qu’est-ce que la vérité?» Pour l’atteindre et la vivre, le cardinal Parolin a invité au discernement qui, seul, permet de transmettre au monde, la «triade existentielle que forment la vérité, la bonté et la beauté»…

Delphine Allaire – Cité du Vatican

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