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La Conférence Episcopale Nationale du Congo, CENCO, remontée contre le bourgmestre de Gombe
L’exhortation du cardinal Monsengwo à la jeunesse congolaise
En RDC, Mgr Ambongo exhorte «le peuple à rester debout et vigilant»
A quelques jours d’une nouvelle manifestation, le 25 février prochain, à l’appel du Comité laïc de coordination du diocèse de Kinshasa qui demande «la fin de la dictature», l’Église congolaise appelle le pouvoir à lever les édits interdisant les marches pacifiques, et à en finir avec les menaces contre leurs organisateurs.
Dans un communiqué publié lundi 19 février, à l’issue d’une Assemblée plénière extraordinaire, les évêques congolais écrivent qu’ils n’abandonneront jamais leur engagement «pour l’avènement d’un État de droit». Ils rappellent que l’Eglise n’est inféodée à aucune organisation politique, «sa seule préoccupation est de contribuer au bien-être du Peuple». La conférence épiscopale congolaise ne se limite pas à déplorer les violences, les enlèvements et cas de tortures, ou la campagne de dénigrement subie par ses membres et en particulier par le cardinal Laurent Monswengo, archevêque de Kinshasa, elle regrette «l’application biaisée et sélective» des Accords de la Saint- Sylvestre, demandant son application «intégrale». La Cenco réaffirme l’urgence d’aller aux élections cette année, et affiche son unité.
Mgr Fridolin Ambongo est l’ évêque coadjuteur de Kinshasa et vice-président de la Conférence épiscopale.
Le Pape François s’inscrit officiellement pour les JMJ de Panama
Nouvel an lunaire
Le Pape convoque une journée de prière pour la paix le 23 février
En RDC, depuis le 31 décembre dernier, les manifestations de laïcs catholiques contre le maintien au pouvoir du président sortant Joseph Kabila, dont le mandat constitutionnel est arrivé à échéance en décembre 2016, ont suscité une répression violente qui a fait plusieurs morts. Au Soudan du Sud, la guerre civile en cours depuis 2013 a fait plusieurs dizaines de milliers de morts.
Faute de pouvoir se rendre physiquement au chevet des populations, le Pape avait déjà participé le 23 novembre dernier à une célébration de prière à la basilique Saint-Pierre à l’intention de ces deux pays. Cette nouvelle initiative du 23 février rappelle aussi la Journée de prière pour la Syrie organisée en septembre 2013, alors qu’une offensive franco-américaine sur Damas semblait imminente, mais fut finalement annulée.
Un appel œcuménique et interreligieux
«Comme dans d’autres occasions similaires, j’invite aussi les frères et les sœurs non catholiques et non chrétiens à s’associer à cette initiative», a expliqué le Pape, rappelant que «notre Père céleste écoute toujours ses enfants qui crient vers Lui dans la douleur et dans l’angoisse», il «guérit ceux qui ont le cœur brisé et il panse leurs blessures», a répété François en citant le Psaume 147.
Le Pape a donc lancé un appel pressant pour que chacun écoute ce cri et se demande, dans sa propre conscience, devant Dieu : «Qu’est-ce que je peux faire, moi, pour la paix ?» Il faut prier mais aussi dire concrètement non à la violence, «parce que les victoires obtenues avec la violence sont de fausses victoires, alors que travailler pour la paix fait du bien à tout le monde !», a martelé le Pape.
Cyprien Viet – Cité du Vatican